Ecole artistique
Issu du mouvement « Art Social Symbolique », le « Roman plastique » se définit comme suit :
Œuvre plastique déclinable sur tous médiums, composée d’un certain nombre de pièces appartenant à la narration, mêlant le réel et l’imaginaire.
Dérivé du roman littéraire, il propose un contexte viable à toute narration de type sociologie narrative (cadre réel proche du biopic), ou histoire de fiction. La seule différence étant que ce sont les objets et le cadre qui évoquent le roman plastique.
Peuvent se retrouver de facto dans le roman plastique des films, achevés ou non, dont chaque objet renvoie à la narration. Selon ce principe, le Dune de Jodorowsky, ou les répliques de la série Kaamelot sont tout autant des précurseurs au roman plastique que les expositions et ouvrages issus des collections d’Alexandre Humboldt-Fonteyne.
« Alexandre Humboldt-Fonteyne est un personnage imaginaire de cryptozoologue, ethnologue et explorateur franco-allemand.
Michel A. de Spiegeleire (1959), archéologue belge et inventeur du personnage, a monté en 1998, à Bruxelles, une exposition retraçant les « découvertes » fantaisistes de Alexandre Humboldt-Fonteyne.
Il lui a ensuite consacré un ouvrage, « La Collection Interdite » (2000), préfacé par Henri Vernes. »Source : https://www.babelio.com/auteur/Alexandre-Humboldt-Fonteyne/461709
Ainsi, toutes ces narrations apportent constamment un éclairage sur une époque.
« Tout document, même contemporain, est
« spirituellement opaque » aussi longtemps qu’on n’arrive pas à le déchiffrer en l’intégrant dans un système de significations. »M. Eliade, 1976
Cela rend pleinement le sens de cette sentence traitant de l’art via la sociologie narrative.
« L’art ne sera une force utile au social que s’il accompagne un mouvement d’émancipation général, porté par les travailleurs sociaux, mais également par la société dans son ensemble, c’est-à-dire par des politiques publiques ambitieuses. »