Les rites universitaires : un héritage magico-religieux et pédagogique pour les nouveaux arrivants

Ainsi, peu importe sa dénomination effective, ou le moment ou l’évènement durant lequel il va se dérouler, son but est d’accueillir par un rite de passage. Le plus souvent, d’un état de lycéen à celui de personne employable au sein d’une profession. C’est-à-dire que le rite est, par nature, pédagogique. S’il ne l’était pas, il se viderait de sa substance au profit de charivaris difficilement maîtrisables.

Le rite possède aussi une autre fonction, présentée par Claude Rivière, en ce sens qu’il provient d’un acte magico-religieux, parfois oublié. C’est le cas des rites pédagogiques, dont les nombreuses références à Vénus et Bacchus permettent de remonter le fil des héritages au sein de l’histoire.

Les nouveaux arrivent au sein d’un établissement, forts de leur statut antérieur, autrement dit l’accès à leur diplôme. L’objectif des personnes réalisant le rite sera de leur faire franchir un nouveau pas, transitoire, jusqu’à leur mise en marge que forment les études au sein du lieu. La fin du rite de passage est sanctionné par la réception du titre convoité.

Quentin Delanghe