Vers un Musée des Rites Universitaires
Note d’intention
L’objectif est de monter une exposition d’art, valorisé par la réalité des sciences humaines. Cette monstration, imaginée pour un délai d’un mois, a pour ambition d’inviter des présidents d’universités européennes et des directeurs de composantes, afin de mettre en test l’orientation pédagogique d’un potentiel musée des Rites Pédagogiques.
L’année 2025 commémorera le millénaire de la cité caennaise. Elle abrite en son sein le plus gros carnaval étudiant d’Europe, et ce serait l’occasion de mettre cela en valeur au centre de la visite.
Ainsi, par l’association de talents, nous offrirons aux turbulences des masques, un regard éclairant les raisons de ces festivités au travers des âges.
La proposition artistique naîtra d’une scénographique permettant la narration. S’y rencontreront des artéfacts historiques – comme une faluche de Reine des Étudiants – dont la datation est estimée à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème siècle, et une fiction issue de l’école du Roman plastique.
Cette méthode permet de visualiser le « logos » des sciences humaines et le « muthos » opéré par l’art, amenant le visiteur à se nourrir autant du sensible que de l’intelligible.

Le porteur du projet :
Quentin Delanghe, artiste franco-belge connu sous le nom de plume « commandant Roswell», explore les actes traditionnels étudiants depuis 1987. Ses réalisations plastiques sur la thématique ont débutées dès 1989. En 2002, paraît aux éditions Jourdan le « Syllabus de Guindaille » marquant les prémices d’un travail d’écriture lié à la recherche. L’amalgame « arts plastiques – travail d’auteur – et recherche » ne forment chez lui qu’une méthodologie qu’il a nommée « Art Social Symbolique » en 2013, à laquelle il ajoutera une « école » appelée Roman plastique. Ses expositions sont rares, car l’investissement intellectuel est multiplié par les temps de lecture. Les implications de ce procédé font que son labeur est alchimique : « Solve and Coagula ».
En 2018 il édite le livre d’artiste « Credo quia Absurdum » à 26 exemplaires. Cet ouvrage correspond à la fois à un book, à une philosophie de l’esthétique, et à un travail anthropologique sur les coutumes festives étudiantes.
